Neuvaine de prière du Diocèse de Paris

pour demander au Seigneur de nous délivrer du mal de la pandémie.



À la demande de SE Mgr Michel Aupetit, du 30 novembre au 8 décembre, fête de l’Immaculée conception, les Parisiens sont invités à prendre part à une neuvaine de prière pour « communier dans une même supplication et demander à Dieu de nous libérer de ce mal qui ronge notre pays et notre monde. »



Lundi 30 novembre

Mystère lumineux : L’institution de l’Eucharistie


Neuvaine de prière du Diocèse de Paris
1 Co 11, 23-29 - J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.

>   Méditation :
Jésus a expliqué qu'il allait devoir être livré. Les disciples ne sont pas d'accord. Pourtant, ils fêtent la Pâques. La salle a été préparée. Jésus avait même décrit très précisément comment il fallait trouver cette salle.
Cette fois-ci, il leur a tous lavé les pieds (qui devaient pourtant être bien sales). Ce n'est pas normal, ça dépasse l'entendement, on est dans une autre dimension.
Maintenant, il rompt le pain et sert le vin en parlant de son corps, de sa mort. De quel sacrifice parle-t-il ? A posteriori, ils comprendront. Ce sacrifice qu'il annonçait, c'était le sien.
 
>  Fruit du mystère : L’AMOUR DE L’EUCHARISTIE
Dieu notre Père, Seigneur de l’univers et Maître de l’histoire, toujours attentif aux cris de ceux qui t’invoquent, nous nous tournons vers toi avec confiance et nous te supplions de nous libérer de cette grave épidémie comme le firent nos ancêtres dans la foi.
Par l’intercession de saint Denis, premier évêque de Paris nous te confions notre diocèse, ses prêtres, ses diacres, ses religieux, ses consacrés et tous les laïcs baptisés.

Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui nous a envoyé ton Fils pour nous sauver, écoute nos prières et prends pitié de nous.

 


Mardi 1er décembre

Mystère glorieux : La Pentecôte


Neuvaine de prière du Diocèse de Paris
Ac 2, 1-4 - Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun

d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.


>  Méditation :
Jésus n'est maintenant plus là avec eux. Il y a un avant et un après Ascension. Les disciples ont peur. Ils sont reclus. Ils sont avec Marie. Ils se parlent beaucoup.

Ils ont tellement peur qu'ils ont fermé les portes. Malgré le fait qu'ils aient vu le Christ s'élever dans la gloire. Et d'un coup, tout s'éclaire. La peur disparaît. Leur bouche s'ouvre et ils deviennent des instruments de Dieu.

Jésus leur a bien envoyé une force.
 

> Fruit du mystère : LA CHARITÉ ET LE ZÈLE APOSTOLIQUE

Dieu notre Père, Seigneur de l’univers et Maître de l’histoire, toujours attentif aux cris de ceux qui t’invoquent, nous nous tournons vers toi avec confiance et nous te supplions de nous libérer de cette grave épidémie comme le firent nos ancêtres dans la foi.

Par l’intercession du bienheureux Charles de Foucauld nous te prions pour que la paix règne entre les religions.

Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui nous a envoyé ton Fils pour nous sauver, écoute nos prières et prends pitié de nous.


Mercredi 2 décembre

Mystère glorieux : La Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ


Neuvaine de prière du Diocèse de Paris

Jn 20, 1-18 - Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

> Méditation :

Marie-Madeleine sort de nuit. Il est tôt. Il fait certainement froid. Elle aime Jésus : elle décide d'aller sur sa tombe. Elle n'a pas beaucoup dormi car elle pleure Jésus.

Ces deux jours de deuils sont durs pour elle. Son amour si fort pour lui la pousse à l'aube à aller là-bas. Cet amour très fort nécessitait encore d'être purifié, Jésus lui dira ainsi "Ne me retient pas." après qu'elle l'eut reconnu.

Contemplez cette scène, ce dialogue entre eux deux. Laissez l'Esprit-Saint vous révélez l'amour de Dieu dans cet échange.
 

> Fruit du mystère : LA FOI ET LA CONVERSION

Dieu notre Père, Seigneur de l’univers et Maître de l’histoire, toujours attentif aux cris de ceux qui t’invoquent, nous nous tournons vers toi avec confiance et nous te supplions de nous libérer de cette grave épidémie comme le firent nos ancêtres dans la foi.

Par l’intercession de sainte Geneviève, notre sainte patronne, nous te confions tous les habitants de notre ville pour que tu les protèges.

Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui nous a envoyé ton Fils pour nous sauver, écoute nos prières et prends pitié de nous.

 

Jeudi 3 décembre

Mystère douloureux : Le couronnement d’épines du Seigneur


Neuvaine de prière du Diocèse de Paris

Mc 15,16,20 - Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.

Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.

Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier. 

 

>  Méditation :

Quand nous voyons un enfant souffrir, un petit, que faisons-nous ? Quand une personne est critiquée, bafouée, directement ou indirectement, que faisons-nous ? Quand Jésus est moqué, tabassé, que faisons-nous ?

Ce traitement des soldats n'était même pas demandé par Pilate.

Méditez sur l'acceptation de Jésus et sur la souffrance qu'il a endurée pour vous.

 

> Fruit du mystère : LA MORTIFICATION DE L’ESPRIT ET DU CŒUR

Dieu notre Père, Seigneur de l’univers et Maître de l’histoire, toujours attentif aux cris de ceux qui t’invoquent, nous nous tournons vers toi avec confiance et nous te supplions de nous libérer de cette grave épidémie comme le firent nos ancêtres dans la foi.

Par l’intercession du roi Saint-Louis, nous te prions pour tous les gouvernants afin qu’ils exercent leurs responsabilités avec discernement en restant attentifs aux plus faibles.

Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui nous a envoyé ton Fils pour nous sauver, écoute nos prières et prends pitié de nous.


Vendredi 4 décembre

Mystère douloureux : Le portement de croix de notre Seigneur


Neuvaine de prière du Diocèse de Paris

Lc 23, 26-31 - Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.

Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines :

“Cachez-nous.” Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »

 

> Méditation :

Le portement de croix devait être un moment d'une rare violence. Une grande partie de Jérusalem était là au bord du chemin. Ceux contre Jésus mais aussi une partie de ceux qui l'avaient suivi.

Qui étaient ces femmes ? Le connaissaient-elles bien ?

Quant à Jésus, mu par l'Esprit qui l'habite, il garde l'espérance au cœur de la souffrance. Il trouve la force de réconforter ces femmes.

Peut-être que l'aide de Simon de Cyrène y est pour quelque chose.

 

> Fruit du mystère : LA PATIENCE DANS LES ÉPREUVES

Dieu notre Père, Seigneur de l’univers et Maître de l’histoire, toujours attentif aux cris de ceux qui t’invoquent, nous nous tournons vers toi avec confiance et nous te supplions de nous libérer de cette grave épidémie comme le firent nos ancêtres dans la foi.

 

Par l’intercession de saint Vincent de Paul, nous te confions tous les pauvres, ceux qui souffrent de la faim, du froid ou de la solitude. Que se lèvent pour eux de nombreux frères pour leur manifester ton amour.

Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui nous a envoyé ton Fils pour nous sauver, écoute nos prières et prends pitié de nous.